Examining the associations between food worry and mental health during the early months of the COVID-19 pandemic in Canada

Abstract

Objective

Little is known about the association between mental health and diminished food worry during the COVID-19 pandemic. This paper examines worry about having enough food to meet household needs and its association with mental health during the early months of the pandemic in Canada.

Methods

Data are drawn from the first round of a multi-round mental health monitoring survey. Online surveys were administered between May 14 and 29, 2020, to a nationally representative sample of Canadian adults ( n = 3000). Logistic regression models were used to examine associations between food worry and mental health indicators (anxious/worried, depressed, worse mental health compared with pre-pandemic, and suicidal thoughts/feelings), after adjusting for socio-demographic characteristics and pre-existing mental health conditions. Fully adjusted models explored the impact of controlling for financial worry due to the pandemic in the previous 2 weeks.

Results

Overall, 17.3% of the sample reported food worry due to the pandemic in the previous 2 weeks, with the highest prevalence found among those with a reported disability (29.3%), Indigenous identity (27.1%), or pre-existing mental health condition (25.3%). Compared with participants who did not report food worry, those who did had higher odds of reporting feeling anxious/worried (OR=1.36, 95% CI: 1.08–1.71) and suicidal thoughts/feelings (OR=1.87, 95% CI: 1.24–2.80) when controlling for socio-demographics, pre-existing mental health conditions, and financial worry.

Conclusion

This paper provides insights about the associations between food worry and mental health in Canada during the COVID-19 pandemic and indicates the need for improved policies and social supports to mitigate food worry and associated mental health outcomes.

Supplementary Information

The online version contains supplementary material available at 10.17269/s41997-021-00557-w.

Résumé

Objectif

On en sait peu sur l’association entre la santé mentale et la diminution des inquiétudes liées à la nourriture durant la pandémie de COVID-19. Notre article porte sur l’inquiétude de ne pas avoir suffisamment de nourriture pour répondre aux besoins du ménage et son association avec la santé mentale au cours des premiers mois de la pandémie au Canada.

Méthode

Nos données proviennent du premier cycle d’une enquête de surveillance de la santé mentale. Des sondages en ligne ont été administrés entre le 14 et le 29 mai 2020 à un échantillon national représentatif de Canadiennes et de Canadiens adultes ( n = 3 000). Des modèles de régression logistique ont servi à examiner les associations entre les inquiétudes liées à la nourriture et quelques indicateurs de santé mentale (anxiété/inquiétude, dépression, santé mentale pire qu’avant la pandémie, pensées/sentiments suicidaires) après l’apport d’ajustements pour tenir compte du profil sociodémographique et des troubles de santé mentale préexistants. À l’aide de modèles entièrement ajustés, nous avons exploré l’effet de la prise en compte des soucis financiers dus à la pandémie au cours des deux semaines antérieures.

Résultats

Dans l’ensemble, le pourcentage de l’échantillon ayant fait état d’inquiétudes liées à la nourriture dues à la pandémie au cours des deux semaines antérieures était de 17,3 %, la plus forte prévalence ayant été constatée chez les répondants ayant un handicap déclaré (29,3 %), une identité autochtone (27,1 %) ou un trouble de santé mental préexistant (25,3 %). Comparativement aux participants n’ayant fait état d’aucune inquiétude liée à la nourriture, ceux qui ont fait état de telles inquiétudes présentaient une plus forte probabilité d’avoir déclaré des sentiments d’anxiété ou d’inquiétude (RC = 1,36, IC de 95 % : 1,08-1,71) et des pensées ou sentiments suicidaires (RC = 1,87, IC de 95 % : 1,24-2,80) après la prise en compte du profil sociodémographique, des troubles de santé mentale préexistants et des soucis financiers.

Conclusion

Notre article jette un éclairage sur les associations entre les inquiétudes liées à la nourriture et la santé mentale au Canada durant la pandémie de COVID-19 et montre qu’il faudrait améliorer les politiques et les mesures de soutien social pour atténuer les inquiétudes liées à la nourriture et les résultats de santé mentale associés.