Musculoskeletal conditions are a major burden on individuals, health systems, and social care systems, with indirect costs being predominant. This burden has been recognized by the United Nations and WHO, by endorsing the Bone and Joint Decade 2000-2010. This paper describes the burden of four major musculoskeletal conditions: osteoarthritis, rheumatoid arthritis, osteoporosis, and low back pain. Osteoarthritis, which is characterized by loss of joint cartilage that leads to pain and loss of function primarily in the knees and hips, affects 9.6% of men and 18% of women aged >60 years. Increases in life expectancy and ageing populations are expected to make osteoarthritis the fourth leading cause of disability by the year 2020. Joint replacement surgery, where available, provides effective relief. Rheumatoid arthritis is an inflammatory condition that usually affects multiple joints. It affects 0.3-1.0% of the general population and is more prevalent among women and in developed countries. Persistent inflammation leads to joint destruction, but the disease can be controlled with drugs. The incidence may be on the decline, but the increase in the number of older people in some regions makes it difficult to estimate future prevalence. Osteoporosis, which is characterized by low bone mass and microarchitectural deterioration, is a major risk factor for fractures of the hip, vertebrae, and distal forearm. Hip fracture is the most detrimental fracture, being associated with 20% mortality and 50% permanent loss in function. Low back pain is the most prevalent of musculoskeletal conditions; it affects nearly everyone at some point in time and about 4-33% of the population at any given point. Cultural factors greatly influence the prevalence and prognosis of low back pain.
Las trastornos musculoesqueléticos constituyen una pesada carga para los individuos, los sistemas de salud y los sistemas de asistencia social, y entre sus consecuencias predominan los costos indirectos. Esta carga ha sido reconocida por las Naciones Unidas y la OMS, con el respaldo del Decenio de los Huesos y las Articulaciones. En el presente artículo se describe la carga correspondiente a cuatro trastornos musculoesqueléticos importantes: la osteoartritis, la artritis reumatoide, la osteoporosis y la lumbalgia. La osteoartritis, que se caracteriza por una pérdida de cartílago articular que provoca dolor y pérdida funcional a nivel sobre todo de las rodillas y las caderas, afecta a un 9,6% de los hombres y un 18% de las mujeres > 60 años. Se prevé que el aumento de la esperanza de vida y el envejecimiento de la población harán de la osteoartritis la cuarta causa de discapacidad en el año 2020. La cirugía de reemplazo articular, cuando es viable, proporciona un alivio eficaz. La artritis reumatoide es un trastorno inflamatorio que afecta generalmente a varias articulaciones. La sufre un 0,3-1,0% de la población general, y es más frecuente entre las mujeres y en los países desarrollados. La inflamación persistente conduce a la destrucción de la articulación, pero la enfermedad puede controlarse con medicamentos. Parece que la incidencia está disminuyendo, pero el aumento del número de personas mayores en algunas regiones hace difícil estimar cuál será la prevalencia en el futuro. La osteoporosis, que se caracteriza por una baja masa ósea y por el deterioro de la microarquitectura ósea, es un importante factor de riesgo de fracturas de la cadera, la columna y la parte distal del antebrazo. La fractura de cadera es la más grave, pues se asocia a una mortalidad del 20% y a una pérdida funcional permanente en el 50% de los casos. La lumbalgia es el trastorno musculoesquelético más frecuente; afecta a casi todo el mundo en algún momento de la vida, y aproximadamente al 4-33% de la población en un momento dado. Los factores culturales influyen enormemente en la prevalencia y el pronóstico de lumbalgia.
Les affections ostéo-articulaires représentent une lourde charge pour les individus, les systèmes de santé et les systèmes de sécurité sociale, compte tenu surtout des coûts indirects qui s’ensuivent. L'Organisation des Nations Unies et l’OMS, reconnaissant l’importance de ces affections, ont apporté leur soutien à la Décennie de l'os et de l'articulation. Le présent article décrit le fardeau que représentent quatre affections majeures du système ostéo-articulaire : l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde, l’ostéoporose et la lombalgie. L’arthrose, qui est caractérisée par une détérioration des cartilages articulaires, responsable de douleurs et de perte fonctionnelle essentiellement au niveau du genou et de la hanche, touche 9,6 % des hommes et 18 % des femmes de plus de 60 ans. L’augmentation de l’espérance de vie et le vieillissement des populations devraient porter l’arthrose au quatrième rang des causes d'incapacité d’ici à 2020. La chirurgie de remplacement, lorsqu’elle est disponible, entraîne un soulagement réel. La polyarthrite rhumatoïde est un état inflammatoire qui affecte généralement plusieurs articulations. Elle concerne entre 0,3 et 1,0 % de la population générale et touche plus particulièrement les femmes, dans les pays développés. L’inflammation chronique conduit à la destruction de l’articulation mais l’évolution de la maladie peut être enrayée par des médicaments. Si l’incidence est en baisse, l’augmentation du nombre des personnes âgées dans certaines régions ne facilite pas l’évaluation de la prévalence future de cette affection. L’ostéoporose, qui se caractérise par une diminution de la masse osseuse et une détérioration de la microarchitecture du tissu osseux, constitue un facteur de risque majeur de fracture de la hanche, des vertèbres et de la partie distale de l'avant-bras. La fracture de la hanche est la plus préjudiciable car elle est associée à une mortalité de 20 % et à une perte fonctionnelle irréversible de 50 %. La lombalgie est l'affection ostéo-articulaire la plus courante ; elle concerne presque tout le monde à un moment quelconque de la vie et de 4 à 33 % environ de la population à un moment donné. La prévalence et le pronostic de la lombalgie dépendent étroitement de facteurs culturels.