Treatment against helminths in Norwegian sheep: a questionnaire-based survey Translated title: Traitement contre les helminthes chez les moutons norvégiens : une enquête par questionnaire

Abstract

A questionnaire was distributed to 5487 farmers throughout Norway in order to obtain information about management practices regarding helminth infections in sheep. In addition, the farmers’ perceptions of helminths and anthelmintic efficacy were investigated. Most farmers (80%) treated prophylactically against nematodes, and 24% also used prophylactic treatment against Fasciola hepatica. Overall, few farmers (11%) used parasitological analysis as a tool to assess the timing of treatment, but rather based it on other factors such as previous experience (70%). In the surveyed sheep flocks, the use of benzimidazoles was reduced from 2018 (52%) to 2019 (47%) ( p < 0.01), whereas the use of macrocyclic lactones increased from 2017 (23%) to 2019 (36%) ( p < 0.001). Poor anthelmintic efficacy was suspected by 10% of the farmers, and 11% reported that helminths were an increasing problem in their flocks. The majority of farmers (72%) considered their veterinarian as the most important advisor for treatment of parasites, but reported a high level of uncertainty regarding which parasites were present in their flocks, with unknown status most frequently reported for Haemonchus contortus (71.5%). This is probably related to the fact that very few farmers (15%) regularly test their animals for parasites. The present study provides up-to-date information on treatment practices for helminths in Norwegian sheep flocks.

Translated abstract

Un questionnaire a été distribué à 5487 éleveurs dans l’ensemble de la Norvège afin d’obtenir des informations sur la gestion des helminthiases chez les ovins. Le questionnaire a porté, en outre, sur la perception des éleveurs concernant les helminthiases et l’efficacité des anthelminthiques. La plupart des éleveurs (80 %) réalisent des traitements prophylactiques contre les nématodes et 24 % font de même vis-à-vis de Fasciola hepatica. Globalement, peu d’éleveurs (11 %) recourent aux analyses parasitologiques pour déterminer les dates de traitement, s’appuyant plutôt sur d’autres éléments tels que leur propre expérience (70 %). Dans les troupeaux enquêtés, l’utilisation des benzimidazoles a diminué de 2018 (52 %) à 2019 (47 %) ( p < 0,01) tandis que celle des lactones macrocycliques a augmenté entre 2017 (23 %) et 2019 (36 %) ( p < 0,001). Une faible efficacité des anthelminthiques est suspectée par 10 % des éleveurs tandis que 11 % des éleveurs signalent que les helminthiases sont un problème croissant dans leurs troupeaux. La majorité des éleveurs (72 %) considèrent leur vétérinaire comme le conseiller le plus important en matière de traitement antiparasitaire mais rapportent un haut niveau d’incertitude concernant le type de parasites présents dans leur troupeau, en particulier en ce qui concerne la présence d’Haemonchus contortus (71,5 %). Ceci est probablement à relier au fait que très peu d’éleveurs (15 %) testent régulièrement leurs animaux vis-à-vis des parasites. La présente étude fournit des informations actualisées sur les pratiques de traitement anthelminthique des troupeaux ovins en Norvège.